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Ion Iliescu

Ion Iliescu

 

Né le 3 mars 1930, dans une famille de condition sociale modeste, à Oltenita (ville du Sud du pays) où il passe son enfance et suit les deux premières années du cours scolaire primaire, continué à Bucarest ; les années de collège et de lycée se déroulent à Bucarest, suivies par les cours universitaires de la Faculté d'Electronique de l'Institut Polytechnique de Bucarest et de l'Institut Energétique de Moscou.
Le domaine de sa formation d'ingénieur est constitué par l'hydro-énergie et d'administration des eaux. Il entame sa vie professionnelle comme ingénieur concepteur à l'Institut des Etudes et Projets Energétiques de Bucarest (section "Systèmes"); Il participe à l'élaboration de l'ouvrage de synthèse "Inventoriage des ressources hydro-énergétiques du pays". Entre 1979 et 1984, il dirige le Conseil National des Eaux, où il contribue à l'élaboration d'études spécialisées comme le "Programme National d'utilisation des ressources d'eau" ou " Les schémas des bassins hydrographiques", concernant l'utilisation globale des eaux, dans le souci de concilier développement économique et protection de l'environnement. Il s'est prononcé à ce niveau contre les programmes irréalistes et mégalomanes de la dictature, raison pour laquelle il a été démis en 1984.
De1984 jusqu'au 22 décembre 1989, il est directeur des Editions techniques de Bucarest, où il poursuit ses préoccupations professionnelles, tout en élargissant son champ à l'écologie, au développement durable, au principes et raisons du progrès économique et technologique contemporain, à la société post-industrielle et informationnelle… Il publie des livres presque chaque année et est également auteur d'articles, études et communications parus dans des revues de spécialité. Il s'intéresse au processus de développement économique et social, aux transformations structurelles de l'économie et de la société, aux phénomènes d'intégration et de globalisation, analysés comme processus objectifs destinés à accélérer le progrès et à créer un nouvel équilibre, un nouvel ordre mondial.
Il est membre de l'Académie des Hommes de Science et Docteur Honoris Causa de plusieurs universités du pays et de l'étranger. Il parle couramment le français, l'anglais et le russe.
Il est marié depuis 1951 à Nina, ingénieur, chercheur scientifique dans le domaine de la corrosion des métaux.
Il s'est affirmé très jeune dans la vie publique. En 1948, élève, il a été l'un des fondateurs de l'Union des Associations des Elèves de Roumanie (UAER). En 1956 il a fondé l'Union des Associations des Etudiants de Roumanie (UASR), organisé à l'origine selon le modèle des unions nationales des étudiants des pays européens, comme organisation professionnelle des étudiants. A ce titre, il a participé aux forums et aux organismes du mouvement étudiant international, en tant que représentant des étudiants roumains.
Entre 1967 et 1971 il a été ministre pour les problèmes de la jeunesse puis, pendant six mois, secrétaire du Comité Central du Parti Communiste Roumain, période où, en conflit avec la "révolution culturelle" promue par Nicolae Ceausescu, il a été exclu du forum central du parti pour cause de "déviation intellectualiste". Il a affiché une attitude critique envers les dogmes de cette "révolution culturelle" même en tant que vice-président du Conseil départemental de Timis (1971-1974) et président du Coseil départemental de Iasi (1974-1979). Pour cette raison il a été écarté de la vie politique, publique et surveillé par la Securitatea (police politique) qui devait contrôler et limiter ses possibilités de communiquer.
Dans la soirée du 22 décembre 1989, il est l'un des principaux fondateurs du Conseil du Front du Salut National (CFSN) et il devient Président du CFSN, organisme du pouvoir provisoire d'Etat et en même temps, commandement ad hoc chargé de protéger et consolider la victoire de la Révolution.
Dans le "Communiqué du CFSN au pays" à l'élaboration duquel il participe, et qu'il a présenté à la radio et à la télévision dans la nuit du 22 décembre 1989, était définie la nature politique et sociale des changements qui allaient marquer l'avenir de la Roumanie : l'abolition du système totalitaire et du parti unique ; l'instauration de la démocratie, du pluripartisme politique, d'un Etat de droit ; la construction de la société civile, le respect des droits de l'homme, la garantie de la liberté d'expression, d'association et de manifestation ; la réforme économique et la transition vers l'économie de marché ; l'ouverture sur la plan international.
A la fin du mois de janvier 1990, il a été l'un des fondateurs de la formation politique du Front du Salut National, dans sont issus par la suite le Parti Démocrate et le Parti de la Démocratie Sociale de Roumanie.
Entre février et mai 1990, il est président du Conseil Provisoire d'Union Nationale, organisme nouvellement créé qui a pris les prérogatives du pouvoir provisoire dans l'Etat et dont font partie les représentants de tous les partis politiques apparus immédiatement après la Révolution.
Le 20 mai 1990, il a été élu président de la Roumanie, pour deux ans (période de l'Assemblée Constituante), comme le prévoyait la loi électorale ayant régi les premières élections libres après presque un demi-siècle de totalitarisme.
Aux élections du 11 octobre 1992, les premières élections présidentielles organisées conformément à la nouvelle Constitution, il a remporté 61,5 % du total des votes exprimés. La forte majorité de l'électorat a donc opté pour son programme "Je crois dans un changement en bien de la Roumanie". Pendant son premier mandat, ses priorités ont été les suivantes : la réconciliation nationale, le pacte social, la coopération de toutes les forces politiques pour stabiliser et redresser le pays, la transition vers une économie de marché, la réforme économique adéquate, la protection sociale et l'ouverture au monde.
Inscrit dans la course présidentielle de novembre 1996 pour un nouveau mandat, avec le programme"Poursuivons ensemble le changement en bien de la Roumanie", il est vaincu lors du deuxième tour par Emil Constantinescu, représentant de l'opposition. Elu sénateur, il conduit, dans l'opposition, le groupe parlementaire du Parti de la Démocratie Sociale de Roumanie (PDSR).
La conférence nationale extraordinaire du PDSR (aujourd'hui le Parti Social-Démocrate) du 17 janvier 1997 le désigne comme président de ce parti, fonction dans laquelle il est confirmé à la Conférence Nationale des 20 - 21 juin 1997. Dans cette qualité, il a contribué à la reconstitution et à l'édification d'un parti social-démocrate voulu moderne et européen.
Proposé et soutenu par le PDSR, il obtient un nouveau mandat présidentiel suite au scrutin de novembre -décembre 2000, avec le programme"Près des gens, avec les gens".
Le 20 décembre 2000, il prête serment devant les deux Chambres réunies et devient effectivement chef de l'Etat pour les quatre années à venir. C'est le deuxième mandat constitutionnel que Ion Iliescu rempli dans sa carrière post-révolutionnaire.
Dans son message adressé au Parlement et au pays à l'occasion de l'investiture, il annonce des objectifs : consolider la démocratie et l'Etat de droit, redresser l'économie et la société par le retour de la croissance est ainsi améliorer les conditions de vie des citoyens ; réformer pour moderniser le pays dans l'esprit des valeurs de la démocratie et du progrès contemporains, en vue de l'intégration européenne et euro-atlantique (UE et OTAN). Et, comme corollaire indispensable de toute démarche : la réconciliation nationale, la paix et la stabilité sociales, la débureaucratisation des institutions de l'Etat et l'accroissement de leur fonctionnalité, la lutte contre la corruption, la consolidation de la société civile, l'introduction de l'esprit communautaire européen et l'adoption de ses valeurs pratiques.
L'homme politique Ion Iliescu a indiscutablement influencé l'histoire roumaine de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle.On ne peut pas parler des l'années du "règne" Iliescu sans rappeler les circonstances le contexte général dans lequel il exerce son pouvoir. Après l'enthousiasme des derniers jours de 1989, en 1990 l'opinion publique roumaine est confrontée à plusieurs désillusions : la première est liée aux hommes politiques, qui sont loin de répondre aux attentes de la population ; démagogues aux ambitions médiocres, souvent corrompus, ils accentuent le sentiment de manque de confiance dans la nouvelle élite politique. La masse des citoyens se distance de plus en plus des élites.
La transition vers une économie de marché est synonyme de pauvreté est source de déséquilibres et de conflits sociaux. Le chômage (atteignant le taux de 11 à 13 %), le boum inflationniste (taux annuel de l'inflation de 170,2 % en 1991 et 256 % en 1993) font des victimes de toutes ces transformations économiques.
Président de la Roumanie après 1989 et jusqu'en 1996 Ion Iliescu précise la légitimité dans la révolution et se '"produit" dans ces années troubles de transition.
Ancien membre du parti communiste, dans les années 1970 héritier présumé de Ceausescu, Ion Iliescu ne rompt pas avec son passé, il refuse même de condamner ouvertement le communisme. Son discours est structuré autour de la réconciliation nationale par le biais d'une revalorisation positive du communisme (les bons côtés -à ne pas oublier- par rapport mauvais). C'est un message de stabilisation par rapport à un passé qui lui donne l'appui non négligeable de l'électorat de quelques trois millions de membres du PC et de leurs familles. C'est un marché politique : le refus de la condamnation du communisme et l'institutionnalisation de la non-culpabilité collective, contre le renforcement de sa position politique de préféré de l'électorat.
Ion Iliescu se rend sympathiques, au-delà de son image révolutionnaire, par son attitude très familière, protectrice et paternelle.
Malgré des pratiques de gestion démocratique du pouvoir (organisation d'élections libres, pluralisme) le groupe de Ion Iliescu applique, jusqu'en 1992, une gestion politique assez autoritaire, surtout dans les rapports avec l'opposition et avec la minorité magyare. Au moment où l'on conteste sa légitimité révolutionnaire, Ion Iliescu contre-attaque. Il condamna ainsi l'irrédentisme hongrois qui désire la séparation de la Transylvanie du corps unitaire du pays, pour créer parmi les Roumains une cohésion dans la défense du pays. Suite aux appels de Ion Iliescu et, à la l'immixtion des services de sécurité (prouvée plus tard), on met en scène une guerre civile à Targu Mures (peuplée majoritairement par des Hongrois), le pouvoir de Bucarest alimente des tensions inter-ethniques déjà existantes.
Suite à ce conflit, Ion Iliescu sort couronné comme protecteur des intérêts des Roumains et sa légitimité partiellement contestée par des informations sur un coup d'Etat qui avait eu lieu en décembre 1989, se trouve renforcée par ce discours nationaliste puissant. La solidarité nationale anticommuniste cède la place à une solidarité roumaine face à l'unité nationale.
Le succès lors des élections de mai 1990 du groupe de Ion Iliescu s'explique par ce discours rassurant la quête de sécurité des gens ; l'on promet une stratégie de réforme lente avec la garantie des anciens privilèges (subventions des prix énergétiques et alimentaires, chômage bas...)
Le discours semble effectivement plus rassurant que celui des partis historiques, plus soucieux de la justice morale et donc de la condamnation du communisme et favorables à une thérapie de choc (économique).
Après les élections de 1990, le pouvoir, confronté à une contestation ouverte de la part de l'opposition, répond de manière agressive à une contestation calme de sa légitimité, par la répression, par la critique violente des protestataires, par l'appel aux classes ouvrières contre les intellectuels protestataires, dans une évidente continuité par rapport au passé.
La capitale roumaine est secouée pendant des mois par des manifestations protestataires dont l'enjeu était la légitimité de Ion Iliescu lui-même ; la gestion de cette crise se fait dans un langage même rappelant Ceausescu. Ion Iliescu, dans un discours télévisé, traite les manifestants de "golani" (vagabonds). Ceausescu avait traité la révoltés de Timisoara de hooligans. L'on crée, au sein de la population, un sentiment de mépris et de haine envers les manifestants (en grande partie des étudiants).
La venue des mineurs "restaurateurs de l'ordre" (telle que le président l'annonce) les 13 et 14 juin 1990 est accueillie par les applaudissements de la population bucarestoise. Ce sont là des pratiques de gestion violentes dirigées envers l'opposition mais la population manipulée les accepte comme légitimes et justes.
En septembre 1991, l'équipe du président prouve qu'elle ne tolère aucune opposition et qu'elle la gère par la violence.
Par ailleurs dans le Front du Salut National les luttes internes sont résolues par la force. Petre Roman, alors premier ministre populaire et apprécié à l'étranger, connaît la disgrâce car il fait de l'ombre au président. La deuxième descente des mineurs (arrivés dans la capitale pour protester contre la hausse des prix) se solde par la trouvaille d'un bouc émissaire, Petre Roman. Sa démission, dans le contexte d'un gouvernement assiégé, est accepté sur-le-champ par Ion Iliescu, malgré les protestations ultérieures de Petre Roman. La violence et les pratiques non démocratiques ont été utilisées contre un pôle indépendantiste de l'intérieur du parti.
Par son discours, Ion Iliescu s'inscrit dans la mouvance du national-populisme, agressif, plaidant pour une troisième voie de la démocratie adaptée aux conditions spécifiques de la Roumanie. L'on accepte l'alternance au pouvoir en 1996 mais dans une logique populiste, l'on comptabilise les erreurs des gouvernements d'après 1996, en proposant des solutions simples et simplificatrices, avec accomplissements rapides et garantissant une amélioration totale de la situation.
Le caractère nationaliste est une constante dans le sens où le PDSR et Ion Iliescu (le Front du Salut National a pris le nom de PDSR) critiquent l'association au gouvernement de l'UDMR, parti de la minorité magyare "aux revendications irrationnelles et aberrantes". Ion Iliescu se pose en défenseur de la grande majorité des Roumains contre l'élitisme inégalitaire du gouvernement.
Le populisme de Ion Iliescu est un populisme social car l'on tient compte de la procédure démocratique de gestion de la politique, même si l'on soutient un discours articulé sur la mobilité sociale descendante suite aux hésitations de la réforme économique.
La politique n'est pas un champ de bataille et l'opposant n'est pas un ennemi. Ion Iliescu a eu, de plus, l'intelligence de refuser, après 1996, toute collaboration avec le Parti de la Grande Roumanie. Ion Iliescu a ainsi pu être accepté comme membre à part entière du Groupe Socialiste de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Son populisme ne constitue donc plus une entrave à l'établissement de contacts avec le monde socialiste européen (toutes les demandes, antérieures à 1999, de collaboration avec l'Internationale Socialiste, lui avaient été refusées).
Après avoir souligné quelques aspects importants de la carrière politique de Ion Iliescu entre 1990 et 1996 on peut s'interrogée sur les positions de l'actuel président, revenu au pouvoir en 2000.
L'élection de Ion Iliescu en tant que président de la Roumanie, le 10 décembre 2000, dans les nouvelles circonstances de la vie politique roumaine, s'explique dans la perspective du choix entre lui et un leader extrémiste populiste, mais pas seulement. Ion Iliescu est le personnage politique qui a "sauvé" la population d'Emil Constantinescu, devenu insupportable pour beaucoup.
M. Iliescu n'a pas été perçu comme le même homme politique ayant perdu les élections de 1996. Les votes des Roumains et la réaction de l'Occident vis-à-vis de cette réélection en sont la preuve. Sa position en faveur de la démocratie et son refus de l'extrémisme souligne qu'il incarne les aspirations de beaucoup de citoyens roumains. Il est néanmoins le reflet du niveau de culture politique démocratique de la Roumanie : ni exemplaire, ni pitoyable.
L'Occident a laissé entendre qu'il considérait Ion Iliescu comme un candidat démocratique. Si le PDSR réussit à intégrer l'Internationale socialiste, le statut international du plus grand parti du pays pourra se consolider, et la Roumanie pourrait bénéficier de cette situation.
Néanmoins, le PDSR et Ion Iliescu se sont trouvés, suite aux élections de 2000 face à de grandes responsabilités. Le "monstre" Vadim Tudor, qui a pu se manifester librement avec l'accord tacite du PDSR - dans le but d'attaquer l'opposition démocratique est la presse indépendante à travers sa violente revue Romania Mare (la Grande Roumanie), - devrait aujourd'hui perdre cette légitimité créée de toutes pièces.
Les offenses porté au PDSR et à Ion Iliescu à l'annonce du résultat final des élections auraient justifier, pour l'honneur moral et politique du PDSR et de son leader, l'élimination de Vadim Tudor et de son parti de la scène politique.
Aujourd'hui Ion Iliescu se veut le "Président des pauvres" et à ce titre il s'attaque à la corruption et même aux barons de son propre parti. Nous sommes en présence d'un président actif sur tous les fronts. Ion Iliescu développe une intense activité, multipliant ses visites à l'étranger et se montrant présent, sur le plan intérieur, à tous les niveaux et concerné par tous les sujets. Entre l'écologie, la globalisation, la Nouvelle et l'Ancienne Europe, Ion Iliescu aborde les retraites insuffisantes, la corruption et la bureaucratie en Roumanie.
Dynamique, incisif et curieux il affiche une image différente de celle de 1995 quand il évitait d'associer le terme "corruption" au PDSR, son propre parti. C'est un homme qui ne trouve plus au gouvernement l'excuse de l'héritage antérieur, des "inhérentes difficultés de la transition", dans une quête absolue du consensus avec son propre parti. Au contraire, il n'hésite pas à s'opposer à sa propre équipe. Au début 2003, il s'est fermement opposé à son Premier ministre Adrian Nastase, le forçant ainsi à renoncer aux élections anticipées, soutenues par ce dernier dans une campagne publique, (avec l'accord du PDSR), sur leur utilité. Mettant dans l'embarras par des questions restées sans réponse les responsables réunis en séance de bilan de l'Inspectorat Général de Police, il a obtenu la démission du chef de la Brigade antidrogue est celle du chef des Douanes.
Sans toutefois éviter une vague de révolte au sein du parti au gouvernement, il a conduit l'exécutif à adopter une norme sans équivoque : les parlementaires ne pourront plus être admis dans l'Association Générale des Actionnaires ou dans le Conseil d'Administration des entreprises d'État ou privées.
Le président est en désaccord avec son parti sur d'autres sujets : il souhaite la limitation aux maximum de l'immunité parlementaire, la prévention de la migration politique et le retrait de la proposition selon laquelle le Parlement peut être dissout à la demande du Premier ministre.
Sa situation politique, celle d'un président effectuant son dernier mandat présidentiel (il a annoncé qu'il ne se portera plus candidat), lui permet de s'opposer à son parti sur des questions délicates. L'appui du PDSR ne lui est plus nécessaire. D'ailleurs, Ion Iliescu, lors de l'assemblée du parti à Snagov, a expliqué sa propre vision de ce que devrait être le PDSR c'est-à-dire un front populaire, un parti des ouvriers est non pas ce qu'il est, un parti qui aspire à capter la classe moyenne et les couches aisées.
Le président a pourtant avoué vouloir rester actif politiquement. Après 50 ans d'activité politique, pour continuer à rester dans ce milieu, il travaille son image dans la conscience publique, celle d'un leader des masses qui achève son mandat en force et ose démasquer les abus et commencer l'assainissement politique.
Ainsi, en sacrifiant le soutien de son parti il gagne en popularité. Selon les derniers sondages, sa côte est en hausse, devançant de 7 % Adrian Nastase.

 

La Vie Politique :

"Problèmes Globaux. Créativité"-1992
" Révolution et Réforme" -1993
" La Roumanie en Europe et dans le monde" - 1994
" La Révolution vécue" -1995
" L'automne diplomatique" -1995
" Moments d'histoire" -1995
" Dialogues roumano-américains" - 1996
" La vie politique, entre la violence et le dialogue" - 1998
" Où va la société roumaine ?" - 1999
" La renaissance de l'espoir" -2001
" La Révolution Roumaine" - 2001
" Intégration et globalisation, la vision roumaine" - 2002.

 
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