Après les Beaux-Arts de Bucarest et d'autres étapes dans un parcours professionnel roumain, il fréquente en 1898, les cours de l'Académie libre Julian et peint les étés à Barbizon.
Jeune solitaire, enclinà la méditation, Andreescu mettra dans son oeuvre ce caractère d'introspection et la tension de l'auto-expression. Il donnera une oeuvre mure est unitaire ; le peintre maîtrise la technique qui seule peut donner la désinvolture technique.
Il a créé des paysages (Bord de forêt, Arbres fleuris, Le champ, Après la pluie…) des portraits (La paysanne au châle vert, Paysanne au baluchon, Autoportrait...) et des natures mortes (Les tranches de melon, Les myrtilles...)
"Stejarul" (le chêne), considéré un chef-d'oeuvre, est une composition basée sur le contrepoint entre les masses solides de la végétation et le ciel au fond ; la verticalité imposante de l'arbre domine l'ensemble. La matière est mobile grâce aux différences de tons (chauds, froids).
Le critique d'art français Jacques Lassaigne considérait que Ioan Andreescu "à orienter définitivement l'art roumain".